[Certains passages de ce texte viennent de Bertrand Leblond VA2BL]
Alexandre Larivière, ingénieur de profession et l'un des fondateurs du Club Automobile de Québec, et un groupe d'employés civils, créent, le 23 mars 1926, le Radio Club de Québec, incorporé en vertu de la Loi des clubs de récréation (S.R.Q. 1925, c. 2570) sous le nom de « Radio Club de Québec et Radio Club of Québec ». Il sera rebaptisé, le 18 décembre 1978, Club Radio Amateur de Québec inc. (C.R.A.Q.). L'objectif principal, mis de l'avant par les fondateurs, est de promouvoir les intérêts des amateurs de radio de la cité et du district de Québec. Notons aussi que le Club a pour mandat de travailler au développement de la science de la radiophonie. Comme la radiodiffusion en est à ses débuts, les membres font face à des problèmes de réception tels des interférences et des bruits parasites. Ayant son siège social dans le district de Québec, le Club comptait déjà 300 membres en 1928 et tenait ses assemblées à la salle du Recorder de l'Hôtel de Ville de Québec. C'est dans cette même salle que l'on fêtera, 60 ans plus tard, l'anniversaire de la fondation du Club. Pour répondre aux besoins de ses membres, le Radio Club de Québec demande, dans les années 1930, la nomination d'un inspecteur de radio à Québec. Il participe aussi à la Commission Royale d'enquête sur les modes de contrôle et d'opération des stations de radiodiffusion du Canada. |
Alexandre Larivière VE2AB, fondateur du Radio Club |
Avec l'arrivée sur le marché de récepteurs plus modernes et l'établissement de services d'entretien et de réparation par les vendeurs, le rôle du Club tend à diminuer, de même que l'intérêt de ses membres. C'est à ce moment que le Radio Club de Québec change un peu de vocation. On retrouve dans ses rangs un nouveau type de membres : des amateurs licenciés possédant des stations expérimentales. De ce fait, la mission du Club est modifiée. Il s'agit maintenant de regrouper les amateurs de la radio, de promouvoir et propager leurs intérêts tout en favorisant leur habilité technique et leur culture. Pour ce faire, le Club aide ses membres dans la construction, l'entretien et la mise en fonction d'appareils expérimentaux. C'est aussi le rôle du C.R.A.Q. de tenir les membres informés sur les nouvelles technologies. Ceci est vrai sauf pour ce qui est de la période de 1939 à 1945, où le Club cessa pratiquement toutes activités en raison de la guerre.
Les documents qui composent le fonds d'archives du C.R.A.Q. ont été conservés dans les locaux du C.R.A.Q. jusqu'en 1988. Le 11 octobre 1988, le Conseil d'administration du Club autorise la donation du fonds d'archives aux Archives de la Ville de Québec et délègue Bertrand Leblond (VA2BL), agissant alors comme gardien des documents, à signer la convention de donation et à représenter le Club dans ce dossier auprès de la Ville. Ce contrat, officialisé le 17 mars 1989, prévoit la cession de l'ensemble des archives de toutes natures produites et reçues par le Club depuis sa création et les droits d'auteur qu'il détient sur ces documents. Par ailleurs, le Comité exécutif de la Ville de Québec, composé du maire et du greffier de la Ville, autorise à procéder à cette acquisition par la résolution no CE-88-7439 en date du 16 novembre 1988; ce fonds d'archives répondant aux critères de sélection de la politique d'acquisition d'archives privées de la Ville de Québec. Du fait qu'il s'agit d'un fonds ouvert, des entrées aux registres des acquisitions ont été enregistrées en 1988 lors du transfert initial de 7 cm linéaires de documents textuels, d'une trentaine de photographies et de deux documents sonores. En 1993, on note un ajout supplémentaire de 58 cm linéaires d'archives textuelles, complètes en 1995 par 43 cm d'archives de même nature.
Le C.R.A.Q. a le statut d'organisme à but non-lucratif (OSBL) et ses missions figurant aux statuts et règlements sont: